LES RENCONTRES ARTISTIQUES DE BEL-AIR
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Octobre 2021Thomas Dunford, la tête dans les étoiles
​Septembre 2021 le blog du Pond, Bel-Air Claviers Festival 2021par E.W. Pond /12articles
Août 2021 Frank Braley, coup de poker par Robert Dompnier
Juillet 2021 Momo Kodama, réflexions poétiques par Robert Dompnier
Juin 2021 Jean Rondeau, de l'impermanence et du mouvement par Robert Dompnier

​021
July 2021
June 2021

Le concert des trois directeurs artistiques du Bel-Air Claviers Festival 1/2

18/9/2021

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Frank Braley, Bertrand Chamayou et Jean Rondeau préparent leur concert

17/9/2021

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Le blog du Pond (6) – la fête au château de Caramagne, ou la danse des 4 clavecins

17/9/2021

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Il y a des moments où l’on cesse de se disperser, où l’on arrête de pister les grands cerfs marals et les chats Manul, où même le vautour de l’Himalaya suspend son vol. C’est l’un de ces moments que nous avons vécu hier soir, au château de Caramagne, quand quatre clavecins sauvages se sont mis à danser les concertos de Bach, en lévitation devant un public ébahi. Qu’avions-nous fait au Bon Dieu pour mériter ça ? Quelle BA de boy-scout, quelle générosité incontrôlée, quelle bienveillance soudaine, quelle gratuité de passage, nous a conduit à une telle récompense ? L’injustice était clairement en notre faveur. Imaginez ! dans la même salle, Violaine Cochard, Bertrand Cuiller, Olivier Fortin et Pierre Gallon, c’est déjà du bonheur à l’état pur. Imaginez qu’ils ont entre les mains, juste à hauteur du cœur, les quatre clavecins créés ou restaurés par Dominique Chalmin, le magicien de Bel Air, facteur dont le génie rivalise avec la modestie ! Imaginez que tous ces instruments ont été accordés avec patience, tendresse, rigueur et gravité par Florian Donati ! Imaginez que le pupitre de cordes se compose de Sophie Gent, Tuomo Suni, Jérôme Van Waerbeke, Keiko Gomi et Hugo Abraham ! Imaginez Jean Rondeau qui fait une apparition au positif, avant de prendre l’un des quatre clavecins pour un bis en folie ! Est-il besoin d’en dire plus ? Il suffisait de citer tout le monde. Ce fut magique ! Dans le petit salon XVIIIème du château de Caramagne, les concertos de Bach nous ont rouvert les traces de la joie parfaite.
​
PS : Un lecteur attentif me fait remarquer que je ferais mieux d’arrêter de voir des loups partout et de me concentrer sur la musique, car j’ai intitulé une photo d’hier « les concertos pour 4 clavecins de Bach », au pluriel, alors qu’il n’y en a qu’un seul, les autres étant pour trois clavecins. Mais c’est qu’il y avait une surprise dans le programme : un concerto brandebourgeois pour quatre clavecins seuls, dans un arrangement de Bertrand Cuiller ! Un plus un égale deux, je devais donc parler « des concertos pour 4 clavecins de Bach », au pluriel.
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Concert au chateau de Caramagne - les concertos pour 3 et 4 clavecins de Bach avec Violaine Cochard, Bertrand Cuiller, Olivier Fortin et Pierre Gallon

17/9/2021

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Et pendant que certains font la sieste, d'autres répètent les concertos pour 4 clavecins de Bach

16/9/2021

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Le blog du Pond (5) – le petit couvert de Jean Rondeau

16/9/2021

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Je suis arrivé au concert de Jean Rondeau avec une faim de loup. Vous vous en doutiez. Pause déjeuner avec un prélude de Clémenti en entrée, la sonate n°31 de Haydn en plat de résistance, et des délicatesses de Mozart en dessert, tout cela servi sur un pianoforte aux sonorités de velours ! Ce fut somptueux. La Fantaisie de Mozart en bis était une pure gourmandise. Plus besoin de se mettre à table. Le Hector Café du musée des Beaux-Arts avait pris des airs de café Zimmermann (petit quizz pour les lecteurs les plus savants : Clementi, Haydn et Mozart sont-ils passés par Leipzig ?). Et nous, nous retrouvions notre jeunesse de 1766, lorsque nous étions allés écouter Wolfgang de passage à Genève. Léger anachronisme… les fantaisies datent des années 1780. Ce qui n’est pas anachronique, c’est qu’un interprète de trente ans joue les pièces d’un compositeur de trente ans. Ils ont des choses à se dire, et l’on a la chance de surprendre leur conversation. Et pendant que l’ours kirghize se régale de fourmilières éventrées, nous rêvons de pauses déjeuner qui ne soient plus qu’ici, comme un nouveau véganisme exclusivement composé de notes, ni trop salées, ni trop sucrées, dans la simplicité du petit couvert de Jean Rondeau.
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Pause déjeuner au Musée des Beaux-Arts - Jean Rondeau au pianoforte

16/9/2021

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Le blog du Pond (4) – Jupiter et les traces de l’amour

16/9/2021

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Que viendraient faire les loups, les ours ou les éléphants dans la sérénade amoureuse que Léa Desandre et Iestyn Davies se jouaient hier soir sur la scène du théâtre Charles Dullin ? Enfin sortis du bush ! diront les lecteurs les plus fidèles de ce blog. Théodora et Salomon, Sémélé et Hercule, Susanna et Saul s’étaient donné rendez-vous pour dire l’amour dans sa version haendellienne ? Oh Lord, whose mercies numberless… une prairie de coquelicots sous un soleil d’été, voilà ce qu’était la petite salle plongée dans le noir et rougie au feu de la passion (rien à voir avec Stendhal). On pouvait fermer les yeux et se laisser bercer, puisque Thomas Dunford, à la tête de son ensemble Jupiter, nous avait sous-titré la romance : ils étaient dans la peine - ils se sont rencontrés - l’amour les a unis - il y aura des orages - mais tout finira bien - en réconciliation - au sommeil de la mort… I hope again to meet on earth, but sure shall meet in heav’n. C’était comme un opéra tissé d’oratorios, un patchwork de toutes les histoires d’amour du monde depuis les origines, et pour longtemps encore. Ça ne se commente pas. Les musiciens semblaient n’avoir qu’un mot sur les lèvres, dans les mains et au cœur : la joie ! En se retrouvant pour la répétition, ils avaient dû inscrire en tête des partitions, comme un aria sur lequel broder toutes les variations possibles, ces vers du poète persan Omar Khayyam : « La vie passe, mystérieuse caravane – dérobe-lui sa minute de joie. » (Rubaïyat, 1131)
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JUPITER EN RÉPÉTITION

16/9/2021

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Le blog du Pond (3) – DE L’orgue à L'ours…

15/9/2021

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Parler d’ours dans la ville de la Fontaine des éléphants, c’est peut-être incongru. Et pourtant, de l’orgue à l'ours, il y a une complicité immédiate que je ne trouve pas dans l’éléphant, qu’il soit d’Afrique ou d’Asie. Où l’on voit bien qu’il ne s’agit pas d’une question de puissance ou de force, mais bien plutôt de trace, d’empreinte, de ces « éclats d’étrange qui nous hissent subitement dans un état d’attention vibratile, dans une attitude d’intense disponibilité qu’on croyait oubliée. » La formule est de Baptiste Morizot. Au passage, je souligne qu’il est important de lire son livre (Sur la piste animale, 2018) car il donne un moyen infaillible de distinguer l’ours noir du grizzly : il suffit de monter dans un arbre, l’ours noir y montera aussi pour nous manger, alors que le grizzly déracinera l’arbre pour nous manger. Deux approches différentes de la façon de se mettre à table. Mais ce n’est pas de subtilités culinaires que je voulais parler à l’heure où l’on prépare le déjeuner. En repensant au concert de James McVinnie, hier soir, je restais fasciné par une histoire de traces. Il était impossible de dire, ce matin, à l’heure de la pause-café : « Tiens, hier, je suis allé à un concert d’orgue à la cathédrale. » puis de passer à autre chose, à l’enterrement de Belmondo ou aux sondages pour les présidentielles. Quand on s’est arrêté sur une trace pareille, on n’en est pas remis, on peut difficilement passer à autre chose. Stupeur et tremblements ! disait Amélie Nothomb, dans l’un de ses livres, sans ours ni éléphant. Cette pièce de Messiaen dont je cherche en vain le titre dans le programme, elle valait bien la calligraphie dansante du passage de l’ours : de quoi nous arrêter, « dans une attitude d’intense disponibilité qu’on croyait oubliée. » 
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