CONCERT ÉVÉNEMENT SAMEDI 12 OCTOBRE 2024 20H
ESPACE MALRAUX
Samedi 12 octobre à 20h le plateau de l’Espace Malraux de Chambéry réunira pour une soirée exceptionnelle près de 80 artistes, dont l’Orchestre des Pays de Savoie, le chœur 20/21, le quatuor Bela, la chanteuse Elise Chauvin, Jean Rondeau et James Mc Vinnie aux claviers anciens, le contrebassiste Lucas Henri, le tout sous la baguette de Pieter-Jelle De Boer.
Au programme Mozart, Bach, Ligeti, Vaughn Williams, March, Gabrieli.
Mais aussi, la création finale de « I forget to remember when i am with you », l’œuvre totale de Diana Soh où les créations de ces derniers mois dans les 5 festivals du réseau Festivals en Savoie entre lacs et Montagnes seront assemblées.
Billetterie ICI
Au programme Mozart, Bach, Ligeti, Vaughn Williams, March, Gabrieli.
Mais aussi, la création finale de « I forget to remember when i am with you », l’œuvre totale de Diana Soh où les créations de ces derniers mois dans les 5 festivals du réseau Festivals en Savoie entre lacs et Montagnes seront assemblées.
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ARCHIVES RÉCENTES du bel-air claviers festival
2023 UNE ANNÉE RICHE ET JOYEUSE Cp Bruno Cagnon / Diaporama de l'édition 2023 du Festival
Impressions D'après-concert, édition 2022 du festival...
par E.W Pond
Concert 1 Momo Kodama
Messiaen parle de la mer et ses oiseaux du soleil
Déjà de l’oiseleur fusent des airs rieurs
La lumière est si vive qu’on commence un peu ivre
A cheminer le long des nostalgies du sud
Sur les plages de Debussy défilent des solitudes argentées
Des grains soudains piquent le vol des mouettes
Des nuages improbables et des filets d’écume
En ponctuations solennelles ou légères
Des épures japonaises traversent le programme
Comme autant d’évasions ou de méditations
Il y a des pleurs d’ailleurs qui fixent les étoiles
Et sur la marche du crabe dessinent un pas de valse
La nuit s’éloigne avec ses rêves et sa lune suspendue
A nos désirs il nous reste un doux murmure
Qu’on ne sait pas bien où loger si ce n’est
Au plus près du cœur
Merci Momo
Concert 2 Anna Besson, Olga Pashchenko
La ville est grisouille et frileuse ce matin et laiteuse
Avec ses restes de flic-floc et ses flaques de paresse
Ils conspirent ces deux-là à la fenêtre ces deux-l
Qu’on aura déjà vus quelque part ici peut-être hier déjà
Le traverso a pris un petit noir robuste arabica bien serré
Le clavecin est au thé effluves de bergamote Earl Grey sans doute
Les portes vont et viennent sur la rue un peu vide
Le café est au chaud bien au chaud on s’y presse
Bach s’est installé là au milieu des sonates
Qu’il déguste comme sa bière distraitement
Il cherche Monsieur Zimmer Voulez-vous voir Hector
On lui fait croire qu’il arrive pas facile Monsieur Bach
Les enfants courent et les mamans jouent
Andante presto adagio allegro presto presto
Le soleil a tendu l’oreille il s’est enfin levé
La ville a retrouvé le sourire il suffit de si peu de chose
Deux trois sonates en somme
Merci Anna et Olga
Concert 3 Anna Besson, Olga Pashchenko
Beethoven c’est la jeunesse même jusqu’à son dernier jour
Il peut être vieux et sourd c’est toujours la jeunesse incarnée
C’est un printemps qui n’en finit pas de ses poussées telluriques
Et roses une aurore aux audaces éternelles jusqu’à son dernier souffle
Lui c’est un piano de mille huit cent trente-sept beau garçon
Très beau garçon une voix de velours et un corps de héros
Des silences à tomber des dièses à défaillir
Il a tout vu des brumes d’Ecosse et des volcans d’Auvergne
Elle c’est une flute dans le genre des Liebel de Dresde
Elle a été de tous les combats contre la tyrannie des Boehm
En a gardé la fougue la liberté l’exubérance racée
Sans jamais oublier que son nom résonne de notes d’amour
On a dansé au son de la musette et des chansons hongroises
Les forêts et les fêtes s’étendaient jusqu’aux plages
Le salon de Bel Air allait des lochs à Naples
Variations et fantaisies c’était cela
Merci Olga et Anna
La ville est grisouille et frileuse ce matin et laiteuse
Avec ses restes de flic-floc et ses flaques de paresse
Ils conspirent ces deux-là à la fenêtre ces deux-l
Qu’on aura déjà vus quelque part ici peut-être hier déjà
Le traverso a pris un petit noir robuste arabica bien serré
Le clavecin est au thé effluves de bergamote Earl Grey sans doute
Les portes vont et viennent sur la rue un peu vide
Le café est au chaud bien au chaud on s’y presse
Bach s’est installé là au milieu des sonates
Qu’il déguste comme sa bière distraitement
Il cherche Monsieur Zimmer Voulez-vous voir Hector
On lui fait croire qu’il arrive pas facile Monsieur Bach
Les enfants courent et les mamans jouent
Andante presto adagio allegro presto presto
Le soleil a tendu l’oreille il s’est enfin levé
La ville a retrouvé le sourire il suffit de si peu de chose
Deux trois sonates en somme
Merci Anna et Olga
Concert 3 Anna Besson, Olga Pashchenko
Beethoven c’est la jeunesse même jusqu’à son dernier jour
Il peut être vieux et sourd c’est toujours la jeunesse incarnée
C’est un printemps qui n’en finit pas de ses poussées telluriques
Et roses une aurore aux audaces éternelles jusqu’à son dernier souffle
Lui c’est un piano de mille huit cent trente-sept beau garçon
Très beau garçon une voix de velours et un corps de héros
Des silences à tomber des dièses à défaillir
Il a tout vu des brumes d’Ecosse et des volcans d’Auvergne
Elle c’est une flute dans le genre des Liebel de Dresde
Elle a été de tous les combats contre la tyrannie des Boehm
En a gardé la fougue la liberté l’exubérance racée
Sans jamais oublier que son nom résonne de notes d’amour
On a dansé au son de la musette et des chansons hongroises
Les forêts et les fêtes s’étendaient jusqu’aux plages
Le salon de Bel Air allait des lochs à Naples
Variations et fantaisies c’était cela
Merci Olga et Anna
Concert 4 Jean Rondeau et Tancrède D. Kummer
L’orage est arrivé à temps pour tout nettoyer des scories du vieux monde
Il fut bref et violent à coups de caisse claire et de cymbales triomphantes
Et l’eau jaillissait enfin sur nos sécheresses passées sur les plaies de la terre
L’aria pouvait surgir comme une bénédiction sur les cœurs en attente
Il y a là toute la rumeur des temps concentrée en gouttes rares
Les forêts millénaires le cri du papillon la danse des volcans
Des silences incandescents nous laissent au bord d'abîmes vertes
Comme un arrêt de bus au milieu de nulle part comme une gare perdue
C’est une escale au bord de soi où peuvent se reposer nos absences et nos peurs
C’est leur musique à eux puisque ce n’est pas celle des autres pour une fois
Et puis en même temps ce n’est pas leur musique à eux puisqu’ils ne possèdent rien
Ils ne font que donner en torrent généreux ouvert aux sources de l’étrange
Un grelot d’enfant traîne sur la chaussée des cloches sonnent obstinément
Une route part au loin vers des terres brûlées un fil s’élance dans la nuit
Comme la promesse d’un monde meilleur où seul compte la promesse
Choses vues quatrains égarés les yeux clos
Merci Jean et Tancrède
L’orage est arrivé à temps pour tout nettoyer des scories du vieux monde
Il fut bref et violent à coups de caisse claire et de cymbales triomphantes
Et l’eau jaillissait enfin sur nos sécheresses passées sur les plaies de la terre
L’aria pouvait surgir comme une bénédiction sur les cœurs en attente
Il y a là toute la rumeur des temps concentrée en gouttes rares
Les forêts millénaires le cri du papillon la danse des volcans
Des silences incandescents nous laissent au bord d'abîmes vertes
Comme un arrêt de bus au milieu de nulle part comme une gare perdue
C’est une escale au bord de soi où peuvent se reposer nos absences et nos peurs
C’est leur musique à eux puisque ce n’est pas celle des autres pour une fois
Et puis en même temps ce n’est pas leur musique à eux puisqu’ils ne possèdent rien
Ils ne font que donner en torrent généreux ouvert aux sources de l’étrange
Un grelot d’enfant traîne sur la chaussée des cloches sonnent obstinément
Une route part au loin vers des terres brûlées un fil s’élance dans la nuit
Comme la promesse d’un monde meilleur où seul compte la promesse
Choses vues quatrains égarés les yeux clos
Merci Jean et Tancrède
Concert 6 Ensemble Xenakis et Elodie Sicard
Main qui tend la main
Cheville enserpentée
Regard qui chavire soudain
Coude haut levé enlevé
Pied explorateur
Cou pris de frissons
Cheveux frondeurs
Bras en percussions
Jambe qui enjambe le temps
Poignet qui dessine sa trace
Dos à dos avec le vent
Nez à nez avec l’espace
Oreille percutée de plein fouet
Ventre qui enfante le rêve
Bouche à bouche au parquet
Corps qui remonte jusqu’à Eve
Merci Adélaïde et Elodie
Main qui tend la main
Cheville enserpentée
Regard qui chavire soudain
Coude haut levé enlevé
Pied explorateur
Cou pris de frissons
Cheveux frondeurs
Bras en percussions
Jambe qui enjambe le temps
Poignet qui dessine sa trace
Dos à dos avec le vent
Nez à nez avec l’espace
Oreille percutée de plein fouet
Ventre qui enfante le rêve
Bouche à bouche au parquet
Corps qui remonte jusqu’à Eve
Merci Adélaïde et Elodie
Concert 7 Claudine Simon et Christian Sébille
Nuit bleutée d’opaline
Douce et un peu sucrée
Comme un prélude tendre
Aux extases étoilées
Un convoi passe et grince
Entre Pégase et Aquila
« Odyssée répondez »
Ulysse a disparu
Dans la gare de triage
Aux astéroïdes rouillés
Comme un dernier appel
« Odyssée répondez »
Le pompier jette un œil
A l’alarme d’Andromède
Ulysse a disparu
La nuit bleutée s’endort
Merci Claudine et Christian
Nuit bleutée d’opaline
Douce et un peu sucrée
Comme un prélude tendre
Aux extases étoilées
Un convoi passe et grince
Entre Pégase et Aquila
« Odyssée répondez »
Ulysse a disparu
Dans la gare de triage
Aux astéroïdes rouillés
Comme un dernier appel
« Odyssée répondez »
Le pompier jette un œil
A l’alarme d’Andromède
Ulysse a disparu
La nuit bleutée s’endort
Merci Claudine et Christian
Concert 8 Concertos Bach à 2 clavecins
Il y a des matins solaires comme des iles grecques
Entre le bol de céréales et la cafetière fumante
Des entrées en matière qui donnent sur le bonheur
A peine sortis du lit convoqués au bonheur
« Bach, le matin, c’est chouette ; c’est fait pour ça »
Des concertos frais comme des baguettes sorties du four
Des confitures de grand-mère et du beurre à la motte
A la française pourrait-on dire de ces concertos-là
Il y a des matins étoilés comme des sourires d’enfants
Où les œufs à la coque dégoulinent d’or jaune
Et quelques figues fraiches parfument la rosée
Ce sont des matins rares qui défient l’orient
Si tous les matins du monde pouvaient connaitre Bach
Frémir dans ses clavecins comme les fleurs qui dansent
S’ébrouer aux foucades de ses violons champêtres
Et poser sur le jour le velours de ses basses
Merci Violaine et Jean
Merci Sophie et Louise, et Fanny, et Cyril et Hugo
Il y a des matins solaires comme des iles grecques
Entre le bol de céréales et la cafetière fumante
Des entrées en matière qui donnent sur le bonheur
A peine sortis du lit convoqués au bonheur
« Bach, le matin, c’est chouette ; c’est fait pour ça »
Des concertos frais comme des baguettes sorties du four
Des confitures de grand-mère et du beurre à la motte
A la française pourrait-on dire de ces concertos-là
Il y a des matins étoilés comme des sourires d’enfants
Où les œufs à la coque dégoulinent d’or jaune
Et quelques figues fraiches parfument la rosée
Ce sont des matins rares qui défient l’orient
Si tous les matins du monde pouvaient connaitre Bach
Frémir dans ses clavecins comme les fleurs qui dansent
S’ébrouer aux foucades de ses violons champêtres
Et poser sur le jour le velours de ses basses
Merci Violaine et Jean
Merci Sophie et Louise, et Fanny, et Cyril et Hugo
Concert 9 Duo Jean Rondeau et Sophie Gent et 10 Jeanne Bleuse
La villa Caramagne nous reçoit au salon
Comme au temps d’autrefois un salon de musique
Où l’on peut s’assoupir au son d’une sonate
En songeant à sa belle à son beau et aux beautés ensemble
La chapelle du château accueille les suites de Bach
Juste une petite surprise à l’heure des digestifs
On respire ses chemins si connus toujours neufs
Au plein vent des platanes qui ne cessent d’applaudir
La grande salle du château se transforme en roulotte
Les enfants font la fête dans un silence d’ange
Qui a dit que les anges étaient silencieux
Ils venaient de Bali cet après-midi là au son du gamelan
C’est cela Caramagne avec ses airs latins
Derrière marbres et frontons en trompe l’œil
L’œil ébloui de voir vivre la musique
Encore plus belle aujourd’hui qu’elle ne l’était hier
Merci Jean et Sophie, et Cyril et Jeanne
La villa Caramagne nous reçoit au salon
Comme au temps d’autrefois un salon de musique
Où l’on peut s’assoupir au son d’une sonate
En songeant à sa belle à son beau et aux beautés ensemble
La chapelle du château accueille les suites de Bach
Juste une petite surprise à l’heure des digestifs
On respire ses chemins si connus toujours neufs
Au plein vent des platanes qui ne cessent d’applaudir
La grande salle du château se transforme en roulotte
Les enfants font la fête dans un silence d’ange
Qui a dit que les anges étaient silencieux
Ils venaient de Bali cet après-midi là au son du gamelan
C’est cela Caramagne avec ses airs latins
Derrière marbres et frontons en trompe l’œil
L’œil ébloui de voir vivre la musique
Encore plus belle aujourd’hui qu’elle ne l’était hier
Merci Jean et Sophie, et Cyril et Jeanne
Concert 11 Maroussia Gentet
Le silence est fouetté d'une encre noire et sèche
On dirait des vitraux de Soulages
Mais c'est de Dutilleux que vient la rumeur sombre
Qui parcourt les cintres et enivre la scène
Des mers et des façades se font face et se jaugent
Et se perdent parfois et se retrouvent enfin
Il doit y avoir là quelque part vers la gauche
Une entrée une issue ou bien juste une piste
Est-ce du Renzo Piano Non Alvaro Siza
Architraves immobiles sans mobile apparent
Ni brèches ni soupirs des frontons infinis
Que travaille en poète à la pierre Parra
Enfin dans les miroirs se brisent les étincelles
Comme la mer revient en vagues écarlates
Les Oiseaux tristes et les Noctuelles
Et s'éloigne la barque
Merci Maroussia
Le silence est fouetté d'une encre noire et sèche
On dirait des vitraux de Soulages
Mais c'est de Dutilleux que vient la rumeur sombre
Qui parcourt les cintres et enivre la scène
Des mers et des façades se font face et se jaugent
Et se perdent parfois et se retrouvent enfin
Il doit y avoir là quelque part vers la gauche
Une entrée une issue ou bien juste une piste
Est-ce du Renzo Piano Non Alvaro Siza
Architraves immobiles sans mobile apparent
Ni brèches ni soupirs des frontons infinis
Que travaille en poète à la pierre Parra
Enfin dans les miroirs se brisent les étincelles
Comme la mer revient en vagues écarlates
Les Oiseaux tristes et les Noctuelles
Et s'éloigne la barque
Merci Maroussia
Concert 12 Lucile Dollat
Les foules sont venues pour l’apparition de l’église éternelle
Les foules du dehors les foules du dimanche les foules de l’invisible
Un éléphant d’Afrique apportait des nouvelles de l’arche de Noé
Et là-haut sous les voutes se pressaient des cortèges
Et mille mains sur mille notes ciselaient les dentelles
Des apocalypses lucides où s’effondre le temps
On dansait sur nos joies on dansait sur nos luttes
Sur la promesse osée de danser sur nos deuils
Car il y aura la joie et clarté des corps glorieux
Un jour parmi les autres une vie parmi les autres
Dans des embrasements d’une tendresse unique
Dans la tunique d’or d’une résurrection
Sur le parvis baigné d’un soleil de plein-jeu
Le bouffon est venu fredonner son aubade
La boucle était bouclée à l’aplomb des rosaces
Les foules sont reparties et l’orgue a pris son vol
Merci Lucile
Les foules sont venues pour l’apparition de l’église éternelle
Les foules du dehors les foules du dimanche les foules de l’invisible
Un éléphant d’Afrique apportait des nouvelles de l’arche de Noé
Et là-haut sous les voutes se pressaient des cortèges
Et mille mains sur mille notes ciselaient les dentelles
Des apocalypses lucides où s’effondre le temps
On dansait sur nos joies on dansait sur nos luttes
Sur la promesse osée de danser sur nos deuils
Car il y aura la joie et clarté des corps glorieux
Un jour parmi les autres une vie parmi les autres
Dans des embrasements d’une tendresse unique
Dans la tunique d’or d’une résurrection
Sur le parvis baigné d’un soleil de plein-jeu
Le bouffon est venu fredonner son aubade
La boucle était bouclée à l’aplomb des rosaces
Les foules sont reparties et l’orgue a pris son vol
Merci Lucile
Concert 12 Matinal
La nuit tire à sa fin vers des aurores jaunes
Des bougies posées là où scintillent nos songes
Les corps en ombres douces taillées dans le rocher
Qui veille délicatement et qu’on devine à peine
Le jour se lève et nos mémoires aussi
Et toutes les tristesses qui les peuplent parfois
Les larmes des amis des tombeaux étonnés
Les joies aussi les joies surprises
Le silence a trouvé son écrin
Dans des tempéraments de braise
Qui sonnent la naissance du soleil
En ses balbutiements
Et nous laissent sans voix sans prévenir
Les yeux dans des lointains précieux
Le cœur transpercé des tout premiers rayons
Et puis d’autres blessures plus secrètes
Merci Jean
La nuit tire à sa fin vers des aurores jaunes
Des bougies posées là où scintillent nos songes
Les corps en ombres douces taillées dans le rocher
Qui veille délicatement et qu’on devine à peine
Le jour se lève et nos mémoires aussi
Et toutes les tristesses qui les peuplent parfois
Les larmes des amis des tombeaux étonnés
Les joies aussi les joies surprises
Le silence a trouvé son écrin
Dans des tempéraments de braise
Qui sonnent la naissance du soleil
En ses balbutiements
Et nous laissent sans voix sans prévenir
Les yeux dans des lointains précieux
Le cœur transpercé des tout premiers rayons
Et puis d’autres blessures plus secrètes
Merci Jean
Redécouvrez en images les dernières éditions
Retour sur le teaser 2021
Retour en images sur l'édition 2020 du Bel-Air Claviers Festival
Retour en images sur l'édition 2019 / montage Erwan Ricordeau
RETOUR EN IMAGES SUR L'ÉDITION 2018 du Bel-Air Claviers Festival
Création au Musée des Beaux-Arts de Chambéry de "Mysterious Adventure", spectacle autour de pièces de John Cage pour pianos préparés composées pour la danse (Bel-Air Claviers Festival 15 septembre 2018)